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LE TRAITEMENT

  1. L’élimination de toutes les sources de salicylates
    1. La sensibilité aux salicylates
    2. Les salicylates peuvent aussi bloquer la vitamine K
    3. Les salicylates et les hormones thyroïdiennes
  2. Un régime éventuel contre l’hypoglycémie
    1. Les troubles hypoglycémiques aigus
    2. Les troubles hypoglycémiques chroniques
  3. La recherche de la dose efficace
  4. Le « mapping »: une étape essentielle
  5. L’importance d’être traité par un médecin

LE METABOLISME DE LA GUAIFENESIN

La GUAIFENESIN est rapidement absorbée par le tube digestif, elle est vite métabolisée et excrétée par voie urinaire. La demi-vie de la GUAIFENESIN est d’une heure. Les gélules ou comprimés « Slow Release » se réfèrent au mode de libération dans l’organisme d’une dose déterminée, et non pas au produit lui-même.
Le métabolisme de la GUAIFENESIN peut subir des variations d’un individu à l’autre. Certaines conditions de santé peuvent également ralentir son métabolisme.

LES EFFETS SECONDAIRES DE LA GUAIFENESIN

La GUAIFENESIN est utilisée depuis des années sur des milliers de patients à travers le monde. Aucun effet secondaire n’a été reporté.

L’EFFICACITE DE LA GUAIFENESIN

Je vois quotidiennement des fibromyalgiques auxquels il a été dit qu’il leur faudra apprendre à vivre avec leur maladie. Heureusement, ce n’est plus le cas pour ceux qui utilisent la GUAIFENESIN.
Bien qu’aucun traitement ne soit efficace dans 100% des cas, mes douze années de pratique médicale en ce domaine et l’expérience de dizaines de médecin sur tous les continents depuis plus de vingt ans montrent que lorsqu’elle est utilisée correctement, la GUAIFENESIN offre à la majorité de nos malades fibromyalgiques la chance de recouvrer une vie normale ou quasi normale.
D’après la théorie de la rétention des phosphates, la prise de GUAIFENESIN stoppe l’accumulation des phosphates en agissant au niveau des reins, facilitant l’excrétion des phosphates. Cela prend du temps à éliminer tous les excès de phosphates stockés dans les cellules affectées pendant toute une vie, moins évidemment chez l’enfant et l’adolescent, davantage si la personne est âgée.

Caractéristiques du traitement.

Les symptômes ne disparaissent pas d’un jour à l’autre

La GUAIFENESIN agit lentement

Pour la plupart des patients, plusieurs semaines seront nécessaires pour atteindre la dose efficace

Pour chacun, la marge est étroite entre la dose efficace et celle qui ne l’est pas

Une fois obtenue la dose efficace, l’élimination des symptômes sera rapide pour certains, sur quelques semaines, plus progressive pour d’autres, sur quelques mois. La récupération complète peut prendre davantage encore selon la durée évolutive de la maladie. La GUAIFENESIN ayant pour impact l’amélioration de la fonction excrétrice rénale des phosphates, il est admis, bien que cela ne soit qu’une estimation approximative, que chaque deux mois de traitement corrigent une année d’accumulation intracellulaire de phosphates. Les répondeurs rapides échappent à cette « règle ».

La patience et la persévérance sont les deux mots clé du traitement. Avec le temps, l’amélioration sera de plus en plus perceptible et durable.

10 à 15% des patients ne répondent pas du tout au traitement. Nous ne savons pourquoi.

La GUAIFENESIN est un traitement à vie. Elle ne traite que la cause sous-jacente d’un trouble génétique pour lequel il n’existe pas de thérapie génique. Maintenir une dose efficace prévient de la reprise des symptômes.

Il s’agit d’un traitement sans danger et peu coûteux

LES CONDITIONS ESSENTIELLES A LA REUSSITE DU TRAITEMENT

La GUAIFENESIN n’est pas pour les fibromyalgiques qui pensent qu’avaler un médicament suffit à l’affaire. Le succès du traitement requière une participation active du patient et dépend de son assiduité à observer des conditions essentielles.

1) L’élimination de toutes les sources de salicylates

Les salicylates sont d’origine synthétique ou d’origine naturelle à partir de plantes. Les plantes produisent des salicylates comme défense naturelle contre les bactéries et les champignons présents dans le sol. Ces salicylates sont localisés en quantité variable dans les écorces, les feuilles, les graines et les racines. Quelle que soit leur origine, appliqués sur la peau, sur les muqueuses, sur les lèvres ou sur les cheveux ils vont rapidement pénétrer dans le sang et venir au contacte avec les mêmes récepteurs rénaux des tubules proximaux qui servent à l’action de la GUAIFENESIN. L’affinité de ces récepteurs étant préférentielle pour les salicylates, la moindre quantité de salicylates, aussi infime soit-elle, va empêcher l’intervention de la GUAIFENESIN.

Il est capital, avant l’instauration du traitement par la GUAIFENESIN, de rechercher et d’éliminer tous les médicaments, suppléments alimentaires, herbes médicinales, cosmétiques et autres topiques (pommade, collyre, teinture, lotion, etc.) contenant des salicylates.

Dans ma clinique, vous ne serez par livrés à vous-même dans cette recherche, nous vous y aiderons pas à pas. Véritable enquête à la loupe qui concernera les pâtes dentifrice, les produits d’hygiène dentaire, les chewing-gums, les produits solaires, les produits de maquillage et autres produits de toilette et d’épilation, ainsi que les médicaments inappropriés puisque la muqueuse intestinale est également concernée.

Il ne sera autorisé aucun compromis. Le manquement à cette discipline conduira à l’échec du traitement.

Le « mapping », à la recherche d’enflures et de bosses, est une méthode précieuse pour détecter un quelconque blocage par les salicylates. Il est réalisé à chaque consultation.

Les laboratoires de cosmétiques et les laboratoires pharmaceutiques peuvent parfois modifier certains ingrédients sans vous en informer. Nous sommes à même dans ma clinique de vous mettre au courant de toutes modifications.

Je rappelle ici qu’en présence de salicylates, la GUAIFENESIN conserve son action mucolytique contre la toux et les coups de froid, puisqu’à cet effet d’autres récepteurs sont concernés.

La sensibilité aux salicylates

L’éviction de tous les salicylates peut également jouer un rôle important chez ceux qui souffrent de ce qu’on appelle une sensibilité aux salicylates. De nombreux documents attestent de son existence chez un grand nombre d’asthmatiques, particulièrement l’asthme allergique ou associé à des allergies, et chez les patients présentant une sinusite chronique. La sensibilité à l’aspirine est due à l’hyperproduction par les salicylates de leukotriènes, substances connues pour engendrer de l’inflammation, une broncho-constriction et des douleurs. Puisque de nombreux fibromyalgiques souffrent aussi d’asthme, de troubles des sinus et d’allergies, ils peuvent également posséder cette sensibilité aux salicylates et ainsi bénéficier de l’éviction de ceux-ci.

Les salicylates peuvent aussi bloquer la vitamine K

L’éviction des salicylates chez les fibromyalgiques pourra augmenter leur taux de vitamine K et leur être également bénéfique. En effet:

Une insuffisance en vitamine K est parfois retrouvée chez les fibromyalgiques, responsable chez eux de fréquentes ecchymoses (des « bleus ») au moindre choc.

La vitamine K réduit le taux de IL-6, l’une des nombreuses cytokines inflammatoires que le Dr. St. Amand et son équipe ont trouvé élevées dans la fibromyalgie, leur attribuant un rôle dans le potentiel immunologique de la maladie. Ainsi que cela a été dit précédemment, leurs recherches ont démontré la normalisation de la plupart de ces cytokines sous l’effet de la GUAIFENESIN.

La vitamine K est également anti-oxydante, elle contrôle la libération de l’insuline et elle joue un rôle protecteur de l’ostéoporose.

Les salicylates et les hormones thyroïdiennes

Il a été démontré que les salicylates peuvent réduire le taux circulant des hormones thyroïdiennes en se liant aux protéines qui les véhiculent. L’hypothyroïdie étant fréquemment rencontrée chez les fibromyalgiques, l’éviction des salicylates aidera aussi, avec un traitement adapté, à la régularisation de leur fonction thyroïdienne.

Il ressort de tout cela que l’éviction des salicylates, qui permet à la GUAIFENESIN de jouer pleinement son action thérapeutique au niveau rénal, se combine à ses autres effets bénéfiques sur les fibromyalgiques.

2) Un régime éventuel contre l’hypoglycémie

Le syndrome d’hypoglycémie, entité clinique à part entière, peut être induit ou intensifié par la fibromyalgie. Il concerne 40% des femmes fibromyalgiques et 20% de leurs congénères masculins, pour lesquels à la fibromyalgie s’associe une hypoglycémie ou une intolérance aux hydrates de carbones. On parle de FIBROGLYCEMIE lorsque les deux pathologies coexistent.

Fibromyalgie et hypoglycémie marchent main dans la main, nombre de symptômes respectifs se chevauchent ou se confondent.

L’adhésion à une diète appropriée est essentielle. Les explications sur ce qui est autorisé, cas par cas, vous seront fournies dans ma clinique, aussi précisément que possible et devons être bien comprises.

L’interrogatoire sur la symptomatologie de l’hypoglycémie mettra l’accent sur les relations du patient avec sa nourriture et ses sensations objectives après un repas sucré ou contenant des aliments riches en amidon. Une surcharge pondérale sera dans tous les cas prise en compte.

Les troubles hypoglycémiques aigus sont facilement identifiables. Ils surviennent dans les trois ou quatre heures qui suivent un repas, et sont possibles en pleine nuit: attaques de panique, tremblements des mains ou de tout le corps, subites bouffées de sueurs, sensation de faim impérieuse, maux de tête, palpitation ou arythmie cardiaque, sévère anxiété, malaises ou syncopes. Ils n’apparaissent cependant pas chez chacun.

Les troubles hypoglycémiques chroniques peuvent exister indépendamment du taux de sucre dans le sang. Ils sont dus à une asthénie métabolique constante engendrée par l’hypoglycémie plutôt qu’à des chutes du sucre sanguin avec leurs régulations hormonales. Des céphalées sont ressenties à type de bandes frontales concentriques autour de la tête. Par ailleurs, fatigue, insomnie, irritabilité, nervosité, émotivité, sueurs, malaises, sifflements d’oreilles, troubles de la mémoire et de la concentration, fourmillements des extrémités et au visage, crampes musculaires, douleurs abdominales, ballonnement abdominal, diarrhée. Fait remarquable, ces troubles sont soulagés par un repas et sont exacerbés par la faim.

La plupart des malades présentant une FIBROGLYCEMIE ont une envie constante et irrépressible d’aliments ou de boissons sucrées dans des tentatives, souvent vaines, d’en tirer quelque énergie. Sucres et aliments riches en amidon sont rapidement convertis en amidon dans le processus biologique de la digestion, c’est pourquoi l’organisme privilégie cet apport. Malheureusement, chez ces fibroglycémiques, chaque apport sucré saturera rapidement les rouages métaboliques en molécules de glucose, provoquant à chaque fois une libération pancréatique d’insuline qui réduira cette soudaine montée de la glycémie, en dirigeant le glucose vers les cellules musculaires, hépatiques, graisseuses et autres. De plus, et c’est ce qui nous intéresse ici tout particulièrement, l’insuline participe à accroître l’absorption rénale des phosphates mais aussi à leur réintroduction dans diverses cellules de l’organisme. Ainsi, les fluctuations du taux d’insuline ne feront qu’intensifier les symptômes de la fibromyalgie. Les symptômes de l’hypoglycémie vont se confondre avec ceux de la fibromyalgie. Ces patients sont confrontés à un sérieux problème métabolique. Des modifications dans leur comportement alimentaire deviennent essentielles. Aucun compromis dans la diète ne sera permis, au prix sinon de ne voir aucune amélioration, voire une exacerbation des symptômes, même si la GUAIFENESIN remplit parfaitement son rôle. Hypoglycémie et fibromyalgie devront être traitées parallèlement. La suppression des sucres et autres aliments riches en amidon évitera les fluctuations de la glycémie et, en conséquence, les pics insuliniques néfastes (Cliquer ici).

Certains patients requièrent au début du traitement une diète stricte, alors que d’autres une diète plus libérale. Une diète stricte ne devra pas excéder deux mois, à laquelle succèdera une diète libérale. La diète, en raison de ses effets bénéfiques, deviendra une hygiène alimentaire à poursuivre.

Aucune diète n’est nécessaire en l’absence de fibroglycémie.

3) La recherche de la dose efficace

Le traitement répond à un protocole particulier et à des examens cliniques réguliers. Le but est de trouver la dose minimale qui renversera le cours de la maladie. La fibromyalgie est génétiquement déterminée, la réponse à la GUAIFENESIN l’est tout autant, c’est-à-direla dose thérapeutique est elle-même fonction de l’importance du trouble génétique. Dans une même famille de fibromyalgiques, la dose efficace s’avère être la même pour tous ses membres. Il existe des «répondeurs» rapides et des «répondeurs» lents.

La dose effective est propre à chacun. Le dosage se fera graduellement, en tenant compte de phases d’exacerbation et d’amélioration des symptômes.
L’action de la GUAIFENESIN sur le rein verra affluer les phosphates des cellules affectées vers les mailles du filtre rénal. Venant en masse d’une purge rapide de multiples sites fibromyalgiques, les reins ne pourront répondre dans l’instant, même si la GUAIFENESIN les aura rendus pleinement opérationnels. Le sang va en récupérer une partie et les redéposer un peu partout dans le corps, occasionnant une augmentation transitoire et tolérable de symptômes, alors que d’autres seront parallèlement améliorés. On aura alors atteint la dose efficace, mais celle-ci sera obtenue progressivement afin d’éviter des douleurs inutilement exagérées. Une dose trop élevée aggravera durablement et inutilement la symptomatologie, ce n’est pas le but recherché. Selon les cas, à la dose efficace, on pourra voir une amélioration initiale et progressive non suivie d’une phase d’aggravation. Dans d’autres cas, à la dose efficace, il y aura une succession de phases d’aggravation supportables de plus en plus courtes (quelques jours à quelques heures) et de phases d’amélioration de plus en plus longues (quelques semaines à quelques mois).

Je demande à mes patients de noter au jour le jour l’évolution de leurs symptômes. Cette estimation rigoureuse et les « mappings » réguliers sont les meilleurs moyens pour apprécier la dose minimale effective.

La façon dont un patient fait l’expérience de l’amélioration de son état est différente d’un patient à l’autre, compte tenu de la disparition initiale de symptômes majeurs ou mineurs. Le bien-être général va de dessiner progressivement chez la majorité d’entre eux. Plus la maladie est ancienne, plus il faudra du temps pour une rémission complète. Les troubles les plus récentes s’amendent en premier, les plus anciennes en derniers. Il est des troubles profondes et anciennes qui seront irréversibles.

4) Le « mapping »: une étape essentielle

Le « mapping » est une aide précieuse au diagnostic ainsi qu’à la détermination de la dose effective de GUAIFENESIN. Il sera donc effectué avant tout traitement et à chaque consultation ultérieure. Cette palpation des enflures et des bosses est un procédé objectif de l’évolution sous traitement. Il objectivera, sur des schémas successifs, la diminution progressive en nombre, en taille et en consistance des enflures et des bosses. Cette seule palpation montrera que la GUAIFENESIN agit et que la rémission est en bonne voie.

Le « mapping » permettra de détecter aussi la présence d’un blocage par des salicylates.

5) L’importance d’être traité par un médecin expérimenté au protocole

Il vous paraît désormais évident que la simple prise quotidienne d’une dose arbitraire de GUAIFENESIN ne suffit pas pour obtenir les résultats escomptés. Le maximum de succès ne peut être obtenu qu’auprès d’un médecin formé au protocole de la GUAIFENESIN, dont les étapes comportent l’éviction de tous salicylates, une réduction des hydrates de carbone si une diète s’impose, des « mappings » réguliers et un dosage savant et subtile du traitement. La grande expérience du médecin devant bien entendu aller de pair avec son entier dévouement.

Il faut savoir:

Qu’il n’existe pas de formule thérapeutique type parce que chaque cas est différent;

Que la recherche de la dose efficace demande du temps et fait face à des hauts et des bas;

Que ce qui marche chez l’un ne marche pas forcément chez l’autre;

Que la fibromyalgie est souvent associée à des affections non diagnostiquées;

Qu’il faut tenir compte de problèmes thyroïdiens, surrénaliens et autres troubles hormonaux souvent associés à la fibromyalgie et qui peuvent survenir à tous âges, mais surtout autour de la ménopause;

Que de nombreux médicaments ont pour effets secondaires des douleurs musculaires ou articulaires qui simulent celles de la fibromyalgie, ou une fatigue.

Je peux affirmer que la GUAIFENESIN est efficace pour la majorité des patients, et que le manque ou l’insuffisance de résultats rencontrés sont surtout le fait d’une éviction incomplète des salicylates ou d’une négligence ultérieure, d’un dosage inadapté en GUAIFENESIN et bien souvent de l’impatience du patient. Il faut savoir que l’amélioration se fait par touches successives et que le retour à une vie normale, ou quasi normale, demande du temps. Patience et persévérance sont les mots clé. Malheureusement, certains abandonnent avant l’heure. Curieusement, ce sont les mêmes qui ont poursuivi pendant des années des traitements inefficaces.

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