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LE TEST de STIMULATION à la TRH

  • Pour le diagnostic de l’hypothyroïdie centrale/secondaire
  • Pour le diagnostic de l’hypothyroïdie centrale isolée idiopathique
  • Pour aider au diagnostic d’une hypothyroïdie primaire (dont Hashimoto)

1) Pour le diagnostic de l’hypothyroïdie centrale/secondaire

L’hypothalamus secrète la thyropropin releasing hormone (TRH) qui dirige la synthèse et la sécrétion de la TSH par la glande pituitaire. Si ces mécanismes de régulation sont interrompus, la glande pituitaire n’est plus capable de produire un taux approprié de TSH et les taux d’hormones thyroïdiennes vont décliner, même si la TSH peut encore se situer dans la « norme ».

Le test implique l’injection intraveineuse d’une petite quantité de TRH, suivie d’une mesure des taux sanguins de TSH à intervalles réguliers. Les patients qui ont une fonction de leur axe hypothalamo-pituitaire compromise (hypothyroïdie centrale/secondaire), vont afficher une réponse retardée, diminuée ou absente à l’administration de TRH.

2) Pour le diagnostic de l’hypothyroïdie centrale isolée idiopathique

Le diagnostic d’hypothyroïdie centrale est suspecté, mais aucune lésion n’est retrouvée à IRM, aucune insuffisance hormonale pituitaire autre n’est détectée, aucune prise médicamenteuse susceptible d’affecter l’axe hypothalamo-pituitaire-thyroïdien n’est incriminée, et il n’existe aucune maladie systémique. Alors, le diagnostic peu courant d’hypothyroïdie centrale isolé idiopathique (sans cause) sera porté, confirmé par la réponse au test de stimulation à la TRH.

3) Pour aider au diagnostic d’une hypothyroïdie primaire (dont Hashimoto)

La mesure de la TSH devrait être élevée en cas d’hypothyroïdie clinique patente, ainsi que, dans une moindre mesure, dans l’hypothyroïdie infra-clinique. Mais le test de routine de la TSH peut être terriblement trompeur. Comme je l’ai déjà dit, les valeurs de la TSH peuvent apparaître normales bien que le patient ait une thyroïde défaillante. Si des symptômes d’hypothyroïdie sont présents (en présence ou en absence d’anticorps antithyroïdiens), mais que la TSH est testée dans ses valeurs normales, les docteurs Dr. Raphael Kellman et John C. Lowe s’en remettent au test de stimulation à la TRH pour évaluer une possible hypothyroïdie primaire.

Les patients avec une fonction de l’axe hypothalamo-pituitaire normale répondront par une augmentation des niveaux de la TSH suivant l’injection de TRH, démontrant une hypothyroïdie primaire.

Selon le Dr. Kellman, « le médecin mesure le niveau de la TSH de son patient, injecte la TRH, puis teste le sang 25 minutes plus tard et remesure la TSH. Si la première mesure a un taux normal de la TSH et que la seconde est haute – supérieure à 10 mUI/l – cela démontre que sa thyroïde est hypo-active. Une lecture de la TSH à 15 est suspecte d’hypothyroïdie, à 20, elle pointe fortement vers l’hypothyroïdie ».

Le Dr. Kellman a testé plus de 13,000 patients et, dans un large pourcentage, il a détecté ce que les patients eux-mêmes suspectaient: une hypothyroïdie. Le Dr. Kellman statue que, « sur les patients que j’ai vus avec trois symptômes d’une thyroïde hypo-active, ou davantage, mais qui avaient étaient testés avec une TSH « normale », 35-40% avaient leurs thyroïdes hypo-actives se basant sur le test à la TRH… Le test de stimulation à la TRH est un procédé précieux qui nous aide à voir ce qu’il y a sous la face cachée de l’iceberg ».

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